Chapitre
71. Comprendre les signes.
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701.
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Celui qui devine, de son seul regard, la
pensée du (Roi),
et sans que celui-ci la dise, est
l'ornement de ceux qui habitent la terre,
entourée
de l'intarissable océan.
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702.
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Considérer comme égal à Dieu, celui qui
devine avec certitude,
ce qui se passe dans le for intérieur
d'un autre.
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703.
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Que (le Roi) engage comme conseiller,
même en lui donnant quoi que ce soit de ses Biens, celui qui a le talent de
découvrir le sens des signes d'autrui, par ce qu'il ressent intérieurement
lui-même.
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704.
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Ceux
qui ont le talent de deviner la pensée
d'autrui, sans que celui-ci s'en ouvre, ressemblent aux hommes qui n'ont pas
le même talent par les organes, mais en sont distincts par leur intelligence.
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705.
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A quoi sert l'œil précieux d'entre les
organes,
s'il ne comprend pas la signification des
signes ?
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706.
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De même que le cristal réfléchit l'image
de l'objet placé devant lui,
de même le visage reflète le sentiment
qui déborde du cœur.
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707.
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Qu'y a-t-il de plus subtil que le visage
qui exprime le premier le dégoût ou le désir de la vie ressentis par le cœur
?
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708.
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Si vous trouvez quelqu'un qui lise votre
pensée et fasse le nécessaire pour vous satisfaire, il vous suffit de
vous placer devant lui et de le regarder.
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709.
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Si (le Roi) a (des Ministres) qui
comprennent l'expression de ses propres yeux, ceux-ci leur indiqueront
l'amitié ou la haine qui déborde dans son cœur.
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710.
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L'instrument dont se servent
les Ministres réputés par leur subtilité pour deviner (les intentions
du Roi) n'est rien autre chose que leur œil, si l'on y réfléchit bien.
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711.
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Que les purs de cœur qui savent la
valeur de la parole,
étudient
d'abord l'assemblée, sachent sa disposition et parlent ensuite.
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712.
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Que les hommes de bien, qui ont étudié et
connu par expérience la marche de la parole, se rendent compte de
l'efficacité de bonnes paroles, et parlent très clairement et sans commettre
de fautes.
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713.
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Ceux qui prennent sur eux de discourir
dans une assemblée,
dont ils ne connaissent ni la capacité ni
la disposition,
ne connaissent pas la manière déparier et
ne possèdent pas l'art de parier.
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714.
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Que l'on déploie ses talents de la parole
et de l'érudition dans une docte assemblée, mais devant un auditoire
d'ignorants, qu'on adopte la couleur blanche de la chaux, (se montrer
ignorant).
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715.
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La modestie, qui empêche de prendre la
parole dans une assemblée de gens plus instruits que soi-même, est une
qualité qui l'emporta sur toutes les autres.
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716.
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Commettre une faute de parole dans une
assemblée d'hommes nourris de toutes les sciences et qui en connaissent la
valeur, équivaut à s'écarter du bon chemin et tomber dans le mal.
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717.
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Le
savoir d'un érudit ne brille de toute sa splendeur que dans une réunion de
critiques consommés.
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718.
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Discourir dans une réunion d'hommes,
capables d'examiner sans erreur les paroles, c'est arroser un carré de
plantes qui croissent d'elles-mêmes.
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719.
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Qua ceux qui sont aptes à discourir sur
le Bien dans une réunion d'hommes vertueux, de manière à les délecter, ne
parlent pas, même par oubli, dans une assemblée de méchants.
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720.
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Que l'homme de Bien évite de parler dans
une assemblée qui n'est pas composée de ses semblables, car un tel discours
ressemble à l'ambroisie répandue dans une cour malpropre.
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Chapitre
73. Né pas avoir peur de l'auditoire.
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721.
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Les
purs de cœur, qui connaissent l'effet de la parole, ne font pas de fautes
lorsqu'ils parient dnas un assemblée de savants,
dont ils se sont assuré de la qualité.
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722.
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Sont appelés savants d'entre les savants,
ceux qui développent sans crainte leurs connaissances devant des savants, et
de la manière que ceux-ci approuvent.
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723.
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Nombreux sont ceux qui meurent
courageusement devant l'ennemi, mais rares ceux qui peuvent parler
courageusement dans une assemblée.
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724.
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Que les hommes instruits exposent leur
savoir devant d'autres hommes instruits, de manière à être appréciés par eux
et apprennent d'eux ce qu'ils ignorent encore.
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725.
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Que le Ministre apprenne les règles de la
logique, afin de pouvoir soutenir la discussion dans le Conseil d'un Roi
étranger.
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726.
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Quel rapport, ceux qui n'ont pas la
force, ont-ils avec l'épée? quel rapport ont-ils avec les lettres, ceux qui
s'offraient devant une assemblée de gens d'esprit?
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727.
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Le savoir de celui qui s'effraie devant
une assemblée a la même valeur que l'épée tenue par un eunuque au milieu des
ennemis.
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728.
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N'est d'aucune utilité au monde le vaste
savoir de celui qui, par peur, ne peut pas dire de bonnes choses dans une
réunion de gens de Bien, de manière à les faire apprécier par eux.
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729.
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Celui qui a fait de solides études et en
connaît le prix, s'il a peur d'une assemblée d'hommes de Bien, est considéré
comme le dernier de ceux qui n'ont fait aucune étude.
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730.
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Ceux qui s'effraient devant une assemblée
et ne peuvent pas y exposer ce qu'ils ont appris, de manière à le faire
valoir, bien qu'ils respirent, ressemblent aux cadavres.
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Chapitre
74. Le pays.
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731.
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Le pays est (l'en droit) où vivent réunis
(les cultivateurs) qui font de riches récoltes, les gens vertueux et ceux
dont la richesse n'est atteinte d'aucun mal.
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732.
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Le pays est (l'en droit) qui, à cause du
nombre illimité d'objets qu'il produit, est digne d'être désiré par les
étrangers, qui est indemne de calamités et qui produit des récoltes
excédantes.
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733.
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Le pays est (l'endroit) qui supporte, le
cas échéant, toutes les charges des autres pays et qui paie en outre, de
plein gré, l'impôt au Roi.
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734.
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Le pays est (l'endroit) où l'on vit
heureux à l'abri d'une faim excessive, des maladies incurables et
des invasions ruineuses de l'étranger.
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735.
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Le
pays est (l'endroit) où ne s'assemblent pas des partis à tendances diverses,
qui n'est pas déchiré par les factions intérieures ruineuses, et où il n'y a
pas de méchants ni de Seigneurs tributaires qui ont, pour profession,
l'assassinat et qui, le cas échéant, persécutent le Roi.
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736.
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Le pays qui ne souffre pas les invasions
des ennemis et, s'il s'en produit, dont la production n'est pas déficitaire
est, dit-on, le premier des pays.
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737.
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Les deux nappes (souterraines
et de surface) les montagnes fertiles, les sources qui en découlent,
une forteresse indestructible sont les organes du paya.
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738.
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L'absence de maladies, l'opulence,
l'abondance de la production,
le bonheur et la sécurité sont les cinq joyaux du pays. |
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739.
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Le pays qui produit
sans labeur est pays;
mais celui que le travail seul fait
produire, n'est pas pays.
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740.
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Toutes ces qualités ne sont d'aucune
utilité au pays,
qui n'est pas administré par un Boi. |
Chapitre
75. La place forte.
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741.
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La
fortresse est utile à ceux qui vont attaquer
l'ennemi ( pour conserver leurs Biens). Aussi bien
qu'à ceux qui s'y réfugient, par crainte de l'attaque.
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742.
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La
fortresse est (la place) qui a l'eau claire comme
le cristal, la plaine, la montagne et le bois à l'ombre fraîche.
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743.
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La muraille qui a quatre qualités, qui est
haute, large, solide et inexpugnable par les machines de guerre est, disent
les auteurs, la fortresse.
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744.
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La
fortresse est (la place) qui a des endroits peu
vastes à défendre: (tels que portes et fenêtres) et un espace vaste et qui
brise les efforts des assaillants.
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745.
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La
fortresse est (la place) qui a la qualité d'être
difficile à être prise, qui regorge de provisions et qui facilite la
défense des assiégés.
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746.
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La fortresse contient
non seulement tout ce qui est nécessaire aux assigés.
mais aussi une garnison de bons soldats capables de la défendre
contre les assaillants.
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747.
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(La place) qu'il est difficile de
prendre, soit par le siège, soit par l'assaut, soit par la mine est la
forteresse.
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748.
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La (place) qui aide à repousser
l'ennemi qui l'entoure et l'attaque, et qui permet aux assiégés
de combattre et vaincre l'ennemi, sans abandonner leurs postes, est la
forteresse.
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749.
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La
fortresse est (la place) qui acquiert la gloire par
les sorties vigoureuses que font les assiégés, dépuis le commencement du siège, pour tomber sur l'ennemi
et le détruire dans son camp.
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750.
|
La
fortresse. bien quelle réunisse toutes ces
qualités, n'est d'aucune utilité si les défenseurs ne font pas
preuve d'énergie dans l'actiou.
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Chapitre
76. Maniéré d'acquérir les Biens.
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751.
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Il
n'y a rien d'autre que les Biens qui fasse considérer ceux qui ne sont pas
considérés.
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752.
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Tous
méprisent les pauvres ; tous célèbrent les riches.
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753.
|
La lampe inextinguible dite richesse
détruit l'obscurité appelée haine, et pentère dans
tous les pays désirés par ses passesseurs.
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754.
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La
richesse acquise sans Cruauté, par celui qui connaît la manière de
l'acquérir, lui donne la vertu et le bonheur.
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755.
|
Que
(le Roi) évite et fuit la richesse qui ne lui vient pas par la bonté
qu'il temoigne à ses Sujets et qui ne lui est pas
payée. Par l'affection de ces derniers.
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756.
|
Les
Biens abandonnés ou sans maître, les successions en
déshérence, les revenus de l'impôt, le produit des douanes, les prises
sur l'ennemi, constituent le trésor du Roi.
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757.
|
L'enfant engendré par l'affection et que l'on appelle grâce est élevé par
la mère nourricière qu'est la richesse.
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758.
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Celui qui fait le commerce avec son
propre capital ressemble à l'homme qui assiste à un combat d'éléphants, du
haut d'une colline.
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759.
|
Acquérez
la richesse ! c'est l'acier qui abat l'orgueil des ennemis et il n'y a pas
d'arme plus effilée qu'elle.
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760.
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A celui qui a accru la richesse acquise
dans la bonne voie, il est facile d'acquérir les deux autres Biens (vertu et
bonheur).
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Chapitre
77. Des avantages de l'armée
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761.
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L'armée composée de tous ses corps
(infanterie, etc.), bien organisée, qui ne craint pas d'affronter les
batailles et qui est capable de vaincre l'ennemi est le principal trésor du
Roi.
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762.
|
La bravoure de résiter,
quoi que réduits à un petit nombre et sans craindre de s'exposer dans
les situations désespérées, n'appartient qu'à ceux qui sont soldats par
profession et de géné ration en génération.
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763.
|
Quel mal peut faire au serpent une armée
de rats qui mugit comme l'océan? Il suffit au serpent de souffler pour
la détruire.
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764.
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L'armée
(digne de ce nom) est celle qui n'a pas connu la défaite, qui n'a pas été
corrompue par l'ennemi et qui a pour elle, une longue tradition de bravoure.
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765.
|
L'armée
est celle qui, bien unie, a le courage de résister même à l'attaque furieuse
d'Yaman (dieu de la mort).
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766.
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La
bravoure, l'honneur, le parcours de la voie glorieuse (des anciens héros) et
la confiance du Roi: tels sont les quatre choses qui protègent l'armée.
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767.
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La (vraie) armée est celle qui,
connaissant les dispositions des forces ennemies sur le champ de bataille,
sait prendre ses positions pour soutenir (sans faiblir) le choc de
l'attaque et qui ensuite, se garant contre la joussière
soulevée par lui, s'élance sur l'ennemi.
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768.
|
L'armée
qui n'a pas le courage d'attaquer ni la force de résister, en impose
par l'apparence de son nombre.
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769.
|
L'armée vaincra l'ennemi, si
elle n'est pas réduite par les pertes, si elle n'a pas la cupidité
inguérissable du pillage et si elle ne souffre pas de la misère.
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770.
|
Bien qu'elle ait un grand nombre de
soldats braves, l'armée lâche pied, si elle n'est pas commandée par des chefs
habiles.
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Chapitre
78. Bravoure de l'armée.
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771.
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0 ennemis 1 Ne résistez pas à mon chef, (si voulez vivre): car
nombreux sont ceux qui lui ont résisté et qui sont couchés là où s'élève la
pierre tumulaire !
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772.
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Il vaut mieux tenir à la main la flèche
qui a manqué l'éléphant dans la plaine que celle qui a atteint le lièvre dans
la forêt.
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|
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773.
|
Est très estimée, dit-on, la
bravoure, avec la quelle on attaque l'ennemi avec furie et sans le regarder,
mais est plus estimable encore, la bravoure avec la quelle on secourt, avec
un œil compatissant, l'ennemi auquel est arrivé un malheur.
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|
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774.
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Celui qui, après avoir
lancé une flèche qu'il avait à la main sur l'éléphant qui l'a
attaqué, en cherche une autre, pour la lancer sur un autre (éléphant) qui va
venir, sera ravi d'arracher de sa poitrine, la flèche qui l'a percé.
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775.
|
Si l'œil, qui a
regardé l'ennemi avec furie, change ce regard et cligne,
ne pouvant supporter le vol de la flèche lancée (par l'ennemi), ce
clignement est une défaite pour le héros.
|
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776.
|
En comptant ses jours écoulés, le héros
range parmi les jours gaspillés, ceux où il n'a pas été grièvement blessé au
visage ou à la poitrine.
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|
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777.
|
Pour le héros, qui,
désirant la gloire qui se répand par toute la terre, ne fait pas
cas de sa vie, se revêtir d'une cuirasse équivaut à se parer d'un joyau.
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|
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778.
|
La vaillance du héros, qui n'a pas
peur de mourir sur le champ de bataille, ne diminue en rien, lorsque le Roi
l'empêche de se battre.
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779.
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Qui
donc peut se moquer du héros qui, ayant juré de mourir s'en est allé à la
bataille, d'avoir échappé à la mort ?
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|
780.
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La mort de celui qui s'est battu, de
manière à faire venir les larmes aux yeux du Roi qui l'a
comblé de ses bienfaits, mérite d'être obtenue, même en mendiant.
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Chapitre
79.
De l'amitié.
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781.
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Quels sont les Biens rares à acquérir, si ce n'est l'amitié ?
Si on l'acquiert, quelle est la garde meilleure qu'elle,
pour se protéger contre la haine de l'ennemi ?
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782.
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L'amitié
des gens d'esprit croît comme la lune croissante;
celle
des sots décline comme la lune décroissante.
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783.
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L'amitié
entre hommes d'un bon naturel, fait les délices de ceux qui la pratiquent,
tout comme les livres, qui font les délices de ceux qui les étudient.
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784.
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Ce n'est pas pour se divertir
qu'on se lie d'amitié, mais pour prévenir les égarements, les
réprimander s'ils se produisent et donner de bons conseils.
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785.
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Il
n'est pas nécessaire de se réunir et de se
fréquenter (pour se lier d'amitié); c'est l'identité de sentiments qui
engendre elle-même le droit à l'amitié.
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|
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786.
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(La
camaraderie qui consiste à) accueillir la face réjouie n'est pas l'amitié;
mais
accueillir avec le cœur épanoui d'affection est l'amitié.
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787.
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Ecarter quelqu'un de la mauvaise voie qui
ne cause que les maux, le diriger dans la voie du Bien et supporter avec lui
le malheur, s'il vient: c'est l'amitié.
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|
788.
|
De
même que la main sert instantanément à celui dont le
vêtement est dérangé, pour couvrir sa nudité, l'ami sert à délivrer
sur-le-champ celui qui souffre, de sa douleur.
|
|
|
789.
|
Quelle est le siège de l'amitié ? Le pouvoir de se maintenir fermement
partout où l'on se rencontre et en parfaite union, dans les actes vertueux.
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790.
|
C'est une piètre amitié que celle de ceux
qui se vantent en disant:
“Combien je l’aime ! Combien il
m’aime!”
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Chapitre
80. Epreuve de l'amitié.
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|
791.
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Ceux
qui sont liés d'amitié ne se séparent pas, l'un de l'autre.
Il n'y a donc pas de mal pire que se lier d'amitié sans épreuve préalable. |
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792.
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Se lier d'amitié avec quelqu'un, sans
avoir éprouvé souvent et de différentes façons (son caractère et ses actes)
cause la douleur qui fera mourir à la fin.
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793.
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Liez-vous d'amitié avec quelqu'un dont
vous avez éprouvé les qualités,
les défauts, et dont vous connaissez la
famille et les parents qui sont sans tare.
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|
|
794.
|
Il
faut obtenir même en donnant (quelque chose), l'amitié de celui qui est né
dans une noble famille et qui a honte du déshonneur.
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|
|
795.
|
Rechercher
après examen, l'amitié de celui qui a le talent de voos
faire regretter la pensée d'un acte contraire aux usages du monde, de vous
blâmer si vous l'avez commis et de vous engager à tenir une conduite conforme
(aux usages du monde).
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796.
|
Le
malheur est un instrument qui mesure l'amitié
des parents;
il
y a donc dans le malheur, une bonne expérience à acquérir.
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797.
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Le bénéfice de quelqu'un, c'est d'abandonner l'amitié des sots et de s'en
séparer.
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798.
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Ne pas penser aux actes qui ont pour
effet de déprimer l'énergie;
de même ne pas se lier d'amitié avec ceux
qui abandonnent dans le malheur.
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799.
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L'amitié
de ceux qui abandonnent dans le desastre,
brûle le cœur,
lorsqu'on
y pense, même au moment de la mort.
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800.
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Cultiver l'amitié des hommes purs,
abandonner celle des hommes qui ne se conforment pas (aux us et coutumes),
même en leur faisant un présent.
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